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LA DANSE MACABRE
DE
LA FERTE LOUPIERE
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Sur le mur nord de la nef, à gauche de la danse macabre, sur la 1ère travée est représenté le "Dit des trois morts et des trois vifs", suivant un texte littéraire du XIIème siècle. A gauche, trois squelettes couverts d'un linceul, le premier muni d'une lance et d'une faux, s'avance vers une croix. Un oiseau perché sur la croix observe la scène. A droite trois cavaliers. Le 1er cavalier est surpris et son cheval se cabre. Le 3ème cavalier fait demi-tour. Au dessus des trois cavaliers volent deux faucons. Aux pieds des chevaux, sont représentés des arbres rabougris, ainsi que deux chiens qui hurlent.
Cette scène sert de prologue à la danse macabre : trois jeunes cavaliers sont surpris dans leur partie de chasse par la vision de trois morts qui leur font face de l’autre côté d’une croix. Ici aussi, la vie est précaire, la mort peut être brutale, quels que soient le moment et la condition sociale.
De gauche à droite : Sous un arc, l'acteur assis écrit sur un parchemin. Trois squelettes musiciens jouent respectivement de la cornemuse, de l'orgue portatif et de la harpe. Ensuite suivent 19 couples mort-vif :
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Le pape avec sa tiare | L'empereur couronné portant glaive et globe |
Le cardinal en rouge |
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Le roi couronné tenant le sceptre fleurdelysé |
Le légat en violet | Le duc habillé de court aux |
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Le patriarche avec la croix à double traverse |
L'archevêque à la croix simple sous sa lourde cape |
Le connétable en pourpoint écartelé qui lève son épée |
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L'évêque mitré crosse en main | L'amoureux élégant | L'avocat en noir les bras croisés |
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Le ménstrel marchant sur sa vielle et son archet |
Le curé à qui le mort retire l'étole |
Le laboureur une bêche sur l'épaule |
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Le cordelier affligé | L'enfant assis dans son berceau |
Le clerc accablé |
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L'ermite égrenant son chapelet |
La Danse Macabre prend tout son sens dans cette triple moralité: la mort est universelle, inévitable et inattendue.
Elle rétablit l'égalité entre les hommes